Mémoire « Place des danses dans la société : question de la médiation culturelle à double sens », par Mathilde Laroque (2013)
» À travers la danse, le corps devient plus qu’un langage. Il est pulsation, il est animal, il est chair, il est os, il est souffle, émotion, mouvement, mouvement éphémère. L’éphémérité du mouvement confère alors à la danse une fragilité spécifique. Mais cette fragilité ne serait-elle pas aussi une force ? Nous pourrions alors nous demander quelle est la place des danses dans la société. Quelles traces elles laissent sur leur passage ? Comment participent-elles à l’organisation du monde d’un point de vue artistique mais aussi économique, sociologique, anthropologique, politique, culturel ? Comment la diversité des esthétiques influence-t-elle les clivages ou les cohésions sociales ? Quelle est alors la nécessité d’une médiation interculturelle de la danse, ou comment peut-on envisager une médiation culturelle à double sens, et pourquoi ? «